Philosophie

Venir Au Possible de l’Un

Venir au possible de l’Un dans sa solitude, pour ne considérer que le principe de la coïncidence des contraires et de leur non-être commun. Il n’y a aucune prévalence de l’un mais un jeu trinitaire qui équilibre sa construction et sa dé-construction.

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Au Concept de l’Ininvendable

Au concept de l’ininvendable entré en art voilà 40 ans sans jamais vendre une réalisation, sajA-Ajas aveugle à 17 ans, a commencé par la sculpture sur bois, puis a développé une peinture extra-visuelle et des structures colorées puis des installations.

Ne plus considérer l’art comme réalisation d’objets, mais cheminer dans une démarche où toutes réalisations ne sont qu’une étape non chronologique exposant un   niveau d’approche de la connaissance de l’ouvert possible.

Sortir du  système horizontal d’un jeu économique pour trouver  la libre verticale qui va du noir et blanc pris pour différence visible vers un  invisible perçu dans un entre-voir transparence bleue.

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L’Art n’est pas à vendre

L’Art n’est pas à vendre mais on peut aider les artistes à vivre.

Au jeu de la production dans un système capitaliste où tout s’achète et tout se vend, je ne vendrai pas d’art, puisque je ne fais pas d’objet d’art, mais je démarche, comme aller sans suivre ni trace, ni mouvement. Depuis l’arrivée de l’art contemporain où l’on est passé du sujet à l’objet, tout individu se proclamant artiste ne peut produire que de l’art, comme vache ne peut produire naturellement que du lait. L’artiste ne peut que se traire lui-même et créer sa voie Lactée…

Et si l’artiste ne faisait rien qu’une immensité de vide l’inversion de la création. Et dire qu’il n’y a qu’un jeu de nous à nous où l’autre est l’essentiel de soi… Et pourquoi pas avoir cette position…

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Voir Simultanément

Voir simultanément l’envers et l’endroit pose l’invisibilité en finalité du regard, comme un jeu de convergence de points de vue. Celle-ci n’est que perception de l’infini, comme si à partir d’être l’on ne pouvait ignorer son contraire. En lieu de l’art trouver la clé, le jeu inverse du créateur, peindre jusqu’à la perception de la transparence de l’entre-deux… considérer l’humain dans sa réalité d’être ce qu’il est. Poser l’artiste Hors du mimétisme créationniste serait de n’exposer que les processus possibles d’être au monde.  Ne concevoir que le principe d’être là vivant, plus de pourquoi… mais une acceptation du vivre de vivre sans justification d’histoire. Ainsi la vie ne serait que de son principe un incessant mouvement d’installation. Plutôt que d’envisager l’art dans un jeu de causalité, de début et de fin, amenons-le dans un réel de vivant. Vient l’impossibilité de l’Un dans sa solitude, pour ne considérer que le principe de la coïncidence des contraires et de leur non-être commun. II n’y a aucune prévalence de l’un mais un jeu trinitaire qui équilibre sa construction et sa dé-construction. Pour inverser la frontalité entre la ligne du regard et le plan du tableau, il est nécessaire de sagittaliser l’oeuvre en posant le voir en profondeur. Cela est possible en allant vers une oeuvre transparente où toutes les successions de plans s’annulent à l’infini, la possibilité de peinture tient à l’espace qui est laissé libre, comme cheminement sans but, simple ouverture absolue. Cette démarche se place dans le voir mais sans le pouvoir que s’attribue celui qui voit dans une banalité coutumière suivant le conditionnement éducatif.

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